remettage

Nouveau Projet….

Nouveau projet avec du fil de coton pour la chaîne et de la laine en trame.

IMG_9840La mise en place de la chaîne se fait en sectionnel, avec une planche à bobines (par mèches de 10 fils pour ce projet).

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Le peigne d’encroix me permet de bien partager les fils pairs et impairs. L’encroix me sera très utile pour amener la chaîne à l’arrière des cadres, juste avant l’enfilage, et facilite grandement cet enfilage par un repérage précis de chaque fil.

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Enfilage dans les lisses, que l’on nomme aussi rentrage ou remettage. Concentration indispensable. J’utilise, cette fois, 4 cadres. Il s’agit donc d’y aller méthodiquement, 4 fils par 4 fils, en partant du centre vers la droite, puis du centre vers la gauche.

Puis c’est le piquage au peigne. Là encore, il faut se concentrer afin de bien rentrer chaque fil dans la dent correspondante.IMG_9863IMG_9872

La chaîne est en place

2013 - 011Remettage dans les lisses, piquage au peigne… puis fixation de la chaîne sur l’ensouple avant.

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Chaque mèche est fixée à l’aide d’un noeud double. Le point délicat de cette opération est la tension régulière des fils. C’est une question de feeling, de toucher des fils.

Lorsque l’on utilise différents types de matières de fils, il faut vraiment soigner cette tension, afin d’éviter les soucis lors du passage de la trame.

Et lorsque toutes les mèches sont fixées sur la barre d’attachage de l’ensouple avant, on contemple avec plaisir le métier à tisser « habillé » de sa nappe de fils. La prochaine étape sera l’attachage des pédales. Et puis le tissage proprement dit pourra alors commencer.2013 - 033

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Rentrage dans les lisses et piquage au peigne

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Nouvelles étapes d’installation de la chaîne sur le métier : le rentrage (ou remettage) dans les lisses et le piquage au peigne. Opérations délicates qui demandent de l’attention et de la concentration, surtout lorsqu’il s’agit de répartir les fils sur 8 cadres.

J’utilise la même passette pour les deux étapes (lisses et peigne).

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Pour être à l’aise durant ces deux étapes, il faut démonter la poitrinière avant et le battant du peigne. Il est alors possible de se placer à l’intérieur du métier, même d’y mettre une chaise qui permet d’être dans une position la plus confortable possible (en la circonstance !)

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Le piquage au peigne est relativement simple à réaliser. Encore faut-il bien suivre l’ordre de l’enfilage dans les fils et de bien veiller à ne pas croiser les fils à l’arrière du peigne.

Pour ces deux étapes, je pars du centre des cadres et du peigne, et je répartis les fils de part et d’autre.

« L’encroix » et la bannière

Je me demandais si l’encroix allait m’être utile lors de l’ourdissage de la chaîne. Et bien je vous confirme que oui. Sans ces baguettes d’encroix qui me visualisent correctement un fil sur deux, jamais je ne me serai sorti de l’opération d’enfilage dans les lisses.

2012 - 1108En plus, ces deux baguettes m’ont permis de rapprocher la chaîne en une seule fois au plus près des cadres, manoeuvre indispensable pour entamer l’enfilage dans les lisses. J’ai maintenu fermement ces deux baguettes depuis l’ensouple arrière, entraînant ainsi l’ensemble de la chaîne et je les ai suspendues à deux ficelles accrochées à bonne hauteur.

Ma chaîne se trouve ainsi à bonne distance des cadres pour l’enfilage.

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