lisses

Montage d’une nouvelle chaîne sur le métier… (suite et fin)

20140126_225129Le projet, cette fois-ci, est tiré du livre de Alderman « Mastering Weave Structures ». Il s’agit d’un sergé, composé de trois couleurs (2 pour la chaîne, rouge et violet, et 1 pour la trame, bleu marine). L’enfilage se fait sur 8 cadres. Les 4 premiers cadres reçoivent les 16 fils rouge, et les 4 derniers cadres les 16 fils violet, en enfilage suivi (1-2-3-4-1-2-3-4…).

IMG_0304J’utilise un peigne d’encroix afin de bien séparer les fils pairs et les fils impairs. Cet encroix est indispensable pour la suite des opérations. Il permettra de bien distinguer chaque fil sans les mélanger lors de l’enfilage dans les lisses. L’encroix est d’abord fait avec deux fils de couleurs différentes, distinctes de la couleur de la chaîne. Ces deux fils seront ensuite remplacés par les baguettes d’encroix qui, elles, nous serviront à approcher la chaîne en une seule fois, derrière les cadres, à hauteur des lisses, pour permettre l’enfilage. Ces baguettes seront ensuite très utiles pour bien organiser les fils arrivant derrière le harnais lors du tissage.

IMG_0306

IMG_0308

IMG_0309L’enfilage doit s’effectuer avec une grande concentration, en repérant bien chaque fil, l’ordre dans lequel les fils sont distribués via les baguettes d’encroix. Il faut vérifier régulièrement qu’il n’y a pas d’erreurs d’enfilage. Sur ce projet, je travaille 4 fils par 4 fils, et je vérifie à chaque fois l’avancée du travail.

IMG_0313

Je commence toujours l’enfilage par le centre, en partant soit sur la gauche, soit sur la droite. Ainsi, la chaîne sera bien équilibrée et centrée sur le métier. Il faut être attentif à ne pas passer le fil hors de l’oeilleton de la lisse.

IMG_0323Lorsque l’enfilage dans les lisses est terminé, on passe au piquage au peigne, en partant, là aussi du centre et en passant chaque fil dans une dent. On peut, selon les projets, passer 2 fils par dent (mais pas beaucoup plus). Attention de bien prendre les bons fils, dans le bon ordre. Faire attention de ne pas croiser les fils derrière le peigne.

Lorsque les mèches sont passées dans le peigne, on les noue à intervalles réguliers afin de garantir leur maintien devant le peigne. En effet, un coup malencontreux dans le battant du peigne peut faire sortir les fils et alors tout est à recommencer.

IMG_0326

Enfin, la dernière action est l’attachage des mèches sur la barre de fixation de l’ensouple avant. L’important est de tendre l’ensemble des mèches de façon régulière. C’est avant tout une question de doigté et de sensation.

IMG_0328

IMG_0330

IMG_0336

IMG_0335

IMG_0331

IMG_0340

Nouveau Projet….

Nouveau projet avec du fil de coton pour la chaîne et de la laine en trame.

IMG_9840La mise en place de la chaîne se fait en sectionnel, avec une planche à bobines (par mèches de 10 fils pour ce projet).

IMG_9841

Le peigne d’encroix me permet de bien partager les fils pairs et impairs. L’encroix me sera très utile pour amener la chaîne à l’arrière des cadres, juste avant l’enfilage, et facilite grandement cet enfilage par un repérage précis de chaque fil.

IMG_9853IMG_9857IMG_9861

Enfilage dans les lisses, que l’on nomme aussi rentrage ou remettage. Concentration indispensable. J’utilise, cette fois, 4 cadres. Il s’agit donc d’y aller méthodiquement, 4 fils par 4 fils, en partant du centre vers la droite, puis du centre vers la gauche.

Puis c’est le piquage au peigne. Là encore, il faut se concentrer afin de bien rentrer chaque fil dans la dent correspondante.IMG_9863IMG_9872

Régler le harnais de son métier à tisser

Les métiers Glimakra ne sont pas toujours très simples à régler. L’attachage qui semble parfait s’effondre lorsque l’on enlève les goupilles.

Voici les éléments de réglage qui m’ont permis d’équilibrer correctement l’ensemble du harnais de mon métier Glimakra Standard. L’équilibre est délicat. Pensez à bien répartir les lisses sur les cadres.

001

La chaîne est en place

2013 - 011Remettage dans les lisses, piquage au peigne… puis fixation de la chaîne sur l’ensouple avant.

2013 - 022

Chaque mèche est fixée à l’aide d’un noeud double. Le point délicat de cette opération est la tension régulière des fils. C’est une question de feeling, de toucher des fils.

Lorsque l’on utilise différents types de matières de fils, il faut vraiment soigner cette tension, afin d’éviter les soucis lors du passage de la trame.

Et lorsque toutes les mèches sont fixées sur la barre d’attachage de l’ensouple avant, on contemple avec plaisir le métier à tisser « habillé » de sa nappe de fils. La prochaine étape sera l’attachage des pédales. Et puis le tissage proprement dit pourra alors commencer.2013 - 033

2013 - 029

Rentrage dans les lisses et piquage au peigne

2012 - 1117

Nouvelles étapes d’installation de la chaîne sur le métier : le rentrage (ou remettage) dans les lisses et le piquage au peigne. Opérations délicates qui demandent de l’attention et de la concentration, surtout lorsqu’il s’agit de répartir les fils sur 8 cadres.

J’utilise la même passette pour les deux étapes (lisses et peigne).

2012 - 1124

Pour être à l’aise durant ces deux étapes, il faut démonter la poitrinière avant et le battant du peigne. Il est alors possible de se placer à l’intérieur du métier, même d’y mettre une chaise qui permet d’être dans une position la plus confortable possible (en la circonstance !)

2013 - 015

Le piquage au peigne est relativement simple à réaliser. Encore faut-il bien suivre l’ordre de l’enfilage dans les fils et de bien veiller à ne pas croiser les fils à l’arrière du peigne.

Pour ces deux étapes, je pars du centre des cadres et du peigne, et je répartis les fils de part et d’autre.

« L’encroix » et la bannière

Je me demandais si l’encroix allait m’être utile lors de l’ourdissage de la chaîne. Et bien je vous confirme que oui. Sans ces baguettes d’encroix qui me visualisent correctement un fil sur deux, jamais je ne me serai sorti de l’opération d’enfilage dans les lisses.

2012 - 1108En plus, ces deux baguettes m’ont permis de rapprocher la chaîne en une seule fois au plus près des cadres, manoeuvre indispensable pour entamer l’enfilage dans les lisses. J’ai maintenu fermement ces deux baguettes depuis l’ensouple arrière, entraînant ainsi l’ensemble de la chaîne et je les ai suspendues à deux ficelles accrochées à bonne hauteur.

Ma chaîne se trouve ainsi à bonne distance des cadres pour l’enfilage.

2012 - 1115

2012 - 1118