Afrique

Mémoires d’un tisserand, de Jacques Anquetil

4e de couverture : memoires-d-un-tisserandIncroyable destinée ! Comédien célèbre, Jacques Anquetil découvre sa véritable vocation : tisserand. Sa passion pour le tissage le transforme en artisan, son talent lui permet de travailler pour la haute couture, son goût du voyage l’entraîne à parcourir le monde à la recherche de civilisations oubliées, et de leur artisanat. Au fil de ses mémoires, Jacques Anquetil raconte les étapes de son itinéraire qui débute au Mali – où un vieux tisserand dogon l’initie aux mystères de son art -, le conduit à la découverte des tissus funéraires de Paracas au Pérou, l’envoie écouter les « chansons des tapis » des tisserands soufis en Iran, en passant par les nomades d’Arabie Saoudite et le ramène pour finir en pays cathare. Nourri des légendes du monde entier, imprégné de philosophie, doté d’une érudition incroyable, Jacques Anquetil montre que le tissage est un langage qui explique les lois de l’univers, et pour lui une passion qui ne s’est jamais démentie. http://youtu.be/U11uL7JBpEQ

Tissus d’Afrique

010Anne Grosfilley, Anthropologue, Professeur à l’université de Montpellier 3, a écrit en 2004 un magnifique ouvrage qui ponctue, pour le grand public, ses recherches sur l’impact social des étoffes dans l’Afrique de l’Ouest post-coloniale.

Je vous invite à découvrir ce livre, Afrique des Textiles publié aux Editions Edisud. Vous y découvrirez, entre autres, que ces tissus nommés « Wax », qui semblent refléter l’identité africaine, sont en fait un produit venu d’Europe (Pays Bas) durant la période coloniale, une « tradition inventée » que les africains ont fini par s’approprier. Vous y découvrirez les techniques de tissage, de teinture et de sérigraphie. Enfin, Vous verrez également que la Haute Couture appartient également à ce beau continent.

011Anne Grosfilley a reçu un prix d’Oxfam UK pour son action dédiée à la découverte de l’Afrique à travers ses textiles. En France, elle est membre de la Société des Africanistes.

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Rentrage dans les lisses et piquage au peigne

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Nouvelles étapes d’installation de la chaîne sur le métier : le rentrage (ou remettage) dans les lisses et le piquage au peigne. Opérations délicates qui demandent de l’attention et de la concentration, surtout lorsqu’il s’agit de répartir les fils sur 8 cadres.

J’utilise la même passette pour les deux étapes (lisses et peigne).

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Pour être à l’aise durant ces deux étapes, il faut démonter la poitrinière avant et le battant du peigne. Il est alors possible de se placer à l’intérieur du métier, même d’y mettre une chaise qui permet d’être dans une position la plus confortable possible (en la circonstance !)

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Le piquage au peigne est relativement simple à réaliser. Encore faut-il bien suivre l’ordre de l’enfilage dans les fils et de bien veiller à ne pas croiser les fils à l’arrière du peigne.

Pour ces deux étapes, je pars du centre des cadres et du peigne, et je répartis les fils de part et d’autre.