Tissus d’Afrique

Anne Grosfilley, Anthropologue, Professeur à l’université de Montpellier 3, a écrit en 2004 un magnifique ouvrage qui ponctue, pour le grand public, ses recherches sur l’impact social des étoffes dans l’Afrique de l’Ouest post-coloniale.

Je vous invite à découvrir ce livre, Afrique des Textiles publié aux Editions Edisud. Vous y découvrirez, entre autres, que ces tissus nommés « Wax », qui semblent refléter l’identité africaine, sont en fait un produit venu d’Europe (Pays Bas) durant la période coloniale, une « tradition inventée » que les africains ont fini par s’approprier. Vous y découvrirez les techniques de tissage, de teinture et de sérigraphie. Enfin, Vous verrez également que la Haute Couture appartient également à ce beau continent.

Anne Grosfilley a reçu un prix d’Oxfam UK pour son action dédiée à la découverte de l’Afrique à travers ses textiles. En France, elle est membre de la Société des Africanistes.

Régler le harnais de son métier à tisser

Les métiers Glimakra ne sont pas toujours très simples à régler. L’attachage qui semble parfait s’effondre lorsque l’on enlève les goupilles.

Voici les éléments de réglage qui m’ont permis d’équilibrer correctement l’ensemble du harnais de mon métier Glimakra Standard. L’équilibre est délicat. Pensez à bien répartir les lisses sur les cadres.

Deux ouvrages magnifiques !

Je souhaite vous présenter deux ouvrages tout à fait intéressants écrits par Vivienne BATESON ; des ouvrages que l’on ne trouve plus que d’occasion.

Le premier, Vêtements Tissés (Dessain et Tolra, 1982) est incroyablement moderne en terme de créativité et décrit une quarantaine de projets vestimentaires. Le second, Intérieur (Dessain et Tolra, 1985) nous présente des tissus d’ameublement utilisant de multiples matières.

Les deux ouvrages sont faits de la même façon ; la première partie faite de photos des réalisations, la seconde constituée des fiches techniques pour le tisserand. Ces livres sont une vraie source d’inspiration pour les créateurs qui veulent aller au-delà de l’entrecroisement de fils. Même après 30 ans, ils restent d’une modernité surprenante.

Les photographies des ouvrages sont signées Gilles de Chabaneix.

Tissu tombé du métier