Réalisations

Deux façons d’ourdir une chaîne

L’ourdissage direct ou sectionnel : L’utilisation d’un cantre ou d’une planche à bobines est nécessaire. La chaîne s’enroule section par section sur l’ensouple arrière.

L’ourdissage indirect : L’utilisation d’un ourdissoir est nécessaire (cadre ou rotatif). La chaîne est d’abord constituée sur l’ourdissoir à l’extérieur du métier, puis posée dans un second temps sur le métier.

Création d’un tissage Halvdräll

Un tissu réalisé avec un coton mercerisé, enfilage par blocs sur les cadres 1-2 et 3-4. Le fil blanc est doublé en chaîne et en trame.

Le bref est consultable dans l’ouvrage de Birgitta Bengtsson Björk et Tina Ignell, « Simple Weaves » (page 103), présenté précédemment sur ce blog. https://tisserdesliens.wordpress.com/2014/10/24/un-livre-simple-pour-de-jolis-projets/

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Projet en Ceinture de Moine

IMG_1234Cela fait bien longtemps que je souhaitais me lancer dans un projet autour de la Ceinture de Moine, armure sur fond toile, avec de longs flottés. Voilà qui est fait !

Ourdissage sectionnel, comme d’habitude car, pour le moment, je ne sais faire que cela. C’est selon moi une méthode d’ourdissage très facile à mettre en oeuvre avec un peu de matériel (bobines, cantre ou planche à bobines, peigne d’encroix, et dans l’idéal une boite de tension).

Le tissage proprement dit se réalise à l’aide de deux navettes ; une pour le fil de liaison avec l’armure toile, et une pour le fil de patron qui va dessiner le motif.

Il est impératif de poser des lisières flottantes qui permettront d’avoir une régularité parfaite des bords du tissage.

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Montage d’une nouvelle chaîne sur le métier… (suite et fin)

20140126_225129Le projet, cette fois-ci, est tiré du livre de Alderman « Mastering Weave Structures ». Il s’agit d’un sergé, composé de trois couleurs (2 pour la chaîne, rouge et violet, et 1 pour la trame, bleu marine). L’enfilage se fait sur 8 cadres. Les 4 premiers cadres reçoivent les 16 fils rouge, et les 4 derniers cadres les 16 fils violet, en enfilage suivi (1-2-3-4-1-2-3-4…).

IMG_0304J’utilise un peigne d’encroix afin de bien séparer les fils pairs et les fils impairs. Cet encroix est indispensable pour la suite des opérations. Il permettra de bien distinguer chaque fil sans les mélanger lors de l’enfilage dans les lisses. L’encroix est d’abord fait avec deux fils de couleurs différentes, distinctes de la couleur de la chaîne. Ces deux fils seront ensuite remplacés par les baguettes d’encroix qui, elles, nous serviront à approcher la chaîne en une seule fois, derrière les cadres, à hauteur des lisses, pour permettre l’enfilage. Ces baguettes seront ensuite très utiles pour bien organiser les fils arrivant derrière le harnais lors du tissage.

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IMG_0309L’enfilage doit s’effectuer avec une grande concentration, en repérant bien chaque fil, l’ordre dans lequel les fils sont distribués via les baguettes d’encroix. Il faut vérifier régulièrement qu’il n’y a pas d’erreurs d’enfilage. Sur ce projet, je travaille 4 fils par 4 fils, et je vérifie à chaque fois l’avancée du travail.

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Je commence toujours l’enfilage par le centre, en partant soit sur la gauche, soit sur la droite. Ainsi, la chaîne sera bien équilibrée et centrée sur le métier. Il faut être attentif à ne pas passer le fil hors de l’oeilleton de la lisse.

IMG_0323Lorsque l’enfilage dans les lisses est terminé, on passe au piquage au peigne, en partant, là aussi du centre et en passant chaque fil dans une dent. On peut, selon les projets, passer 2 fils par dent (mais pas beaucoup plus). Attention de bien prendre les bons fils, dans le bon ordre. Faire attention de ne pas croiser les fils derrière le peigne.

Lorsque les mèches sont passées dans le peigne, on les noue à intervalles réguliers afin de garantir leur maintien devant le peigne. En effet, un coup malencontreux dans le battant du peigne peut faire sortir les fils et alors tout est à recommencer.

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Enfin, la dernière action est l’attachage des mèches sur la barre de fixation de l’ensouple avant. L’important est de tendre l’ensemble des mèches de façon régulière. C’est avant tout une question de doigté et de sensation.

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Nouveau Projet….

Nouveau projet avec du fil de coton pour la chaîne et de la laine en trame.

IMG_9840La mise en place de la chaîne se fait en sectionnel, avec une planche à bobines (par mèches de 10 fils pour ce projet).

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Le peigne d’encroix me permet de bien partager les fils pairs et impairs. L’encroix me sera très utile pour amener la chaîne à l’arrière des cadres, juste avant l’enfilage, et facilite grandement cet enfilage par un repérage précis de chaque fil.

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Enfilage dans les lisses, que l’on nomme aussi rentrage ou remettage. Concentration indispensable. J’utilise, cette fois, 4 cadres. Il s’agit donc d’y aller méthodiquement, 4 fils par 4 fils, en partant du centre vers la droite, puis du centre vers la gauche.

Puis c’est le piquage au peigne. Là encore, il faut se concentrer afin de bien rentrer chaque fil dans la dent correspondante.IMG_9863IMG_9872