Mois: janvier 2013

Les navettes, c’est parti…

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Après l’attachage des pédales (opération plus délicate qu’il n’y paraît pour un réglage optimum), c’est désormais le début du tissage proprement dit. On commence par un petit échantillon de quelques centimètres afin de vérifier à la fois le bon enfilage et la tenue du tissu.

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Ecole Supérieure des Arts Appliqués DUPERRE

710x540_duperre_duperre_img_8277Vendredi 1er Février et Samedi 2 Février 2013, de 9 heures à 17 heures, l’Ecole Supérieure des Arts Appliqués DUPERRE ouvre ses portes pour notre plus grand plaisir. Ce sera l’occasion d’y découvrir toutes les formations dispensées dans cette école, et en particulier celles consacrées aux Arts textiles, dont le tissage.

Si vous êtes sur Paris ce week-end, n’hésitez pas à venir y faire une petite visite.

Ecole DUPERRE, 11 rue Dupetit-Thouars, 75003 Paris

http://duperre.org/fr/12/dma-arts-textiles

Association Tissage et Traditions – Chilly Mazarin (91)

Je viens de découvrir, sur le Net, un lieu magique qui perpétue les techniques du tissage artisanal. L’association est animée par Marie-Noël Giraudon.

Une vidéo de présentation en cliquant sur ce lien http://www.dailymotion.com/video/xn0fhw_un-atelier-de-tissage-a-chilly-mazarin_creation?search_algo=2#.UP_46R3vG70

Coordonnées : Association Tissage et Traditions – Atelier 9 rue Verte, 91380 Chilly-Mazarin   http://tissage91.canalblog.com/

La chaîne est en place

2013 - 011Remettage dans les lisses, piquage au peigne… puis fixation de la chaîne sur l’ensouple avant.

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Chaque mèche est fixée à l’aide d’un noeud double. Le point délicat de cette opération est la tension régulière des fils. C’est une question de feeling, de toucher des fils.

Lorsque l’on utilise différents types de matières de fils, il faut vraiment soigner cette tension, afin d’éviter les soucis lors du passage de la trame.

Et lorsque toutes les mèches sont fixées sur la barre d’attachage de l’ensouple avant, on contemple avec plaisir le métier à tisser « habillé » de sa nappe de fils. La prochaine étape sera l’attachage des pédales. Et puis le tissage proprement dit pourra alors commencer.2013 - 033

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Rentrage dans les lisses et piquage au peigne

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Nouvelles étapes d’installation de la chaîne sur le métier : le rentrage (ou remettage) dans les lisses et le piquage au peigne. Opérations délicates qui demandent de l’attention et de la concentration, surtout lorsqu’il s’agit de répartir les fils sur 8 cadres.

J’utilise la même passette pour les deux étapes (lisses et peigne).

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Pour être à l’aise durant ces deux étapes, il faut démonter la poitrinière avant et le battant du peigne. Il est alors possible de se placer à l’intérieur du métier, même d’y mettre une chaise qui permet d’être dans une position la plus confortable possible (en la circonstance !)

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Le piquage au peigne est relativement simple à réaliser. Encore faut-il bien suivre l’ordre de l’enfilage dans les fils et de bien veiller à ne pas croiser les fils à l’arrière du peigne.

Pour ces deux étapes, je pars du centre des cadres et du peigne, et je répartis les fils de part et d’autre.

Les tisserands des Mauges (suite)

Sur les rudes conditions de travail du tisserands d’autrefois…

Extrait de l’ouvrage de Maurice Poperen p.137, qui cite un texte de Félix Landreau, instituteur public :

« On imagine malaisément la vie de travail et de misère des tisserands choletais d’autrefois. Mais pour celui qui connut cette peine, il est impossible de traverser sans émotion les bourgs du Choletais qui gardent l’empreinte de ce passé. Les tristes « boutiques » à demi-enfoncées sous terre, avec leurs petites lucarnes à quatre vitres qui regardent au ras du sol, les marches de pierre qui enjambent le caniveau et se collent aux murs tavelés ou blanchis, tout est encore là. Seuls, la sèche chanson des navettes et le ronflement des rouets ont disparu.

Dans la boutique sombre où les deux petites lucarnes laissent passer parcimonieusement la lumière, deux métiers sont apposés nez à nez. La terre battue du sol aussi bien que les murs suent l’humidité. Une véritable cave, sans air et sans soleil. »